Pour « renforcer la confiance du public dans l’action des professionnels du droit », la loi n°2021-1729 du 22 décembre 2021 a engagé une réforme en profondeur des règles régissant la déontologie et la discipline des différentes professions réglementées du droit. La loi définit des principes généraux applicables aux officiers ministériels, les avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, les commissaires de justice, les greffiers des tribunaux de commerce et les notaires.
L’ordonnance n°2022-544 du 13 avril 2022 relative à la déontologie et à la discipline des officiers ministériels est également un texte applicable à tous les officiers ministériels, même s’il comporte des dispositions spécifiques à chacune des professions concernées.
Ces dispositions spécifiques sont cependant très limitées.
Il s’agit en premier lieu de tenir compte de ce que toutes ces professions ne sont pas organisées suivant le même modèle. L’autorité professionnelle compétente pour traiter les réclamations et exercer l’action discipline diffère selon les professions.
La seule autre différence notable concerne la prescription des faits disciplinaires. Le principe de la prescriptibilité s’applique aux commissaires de justice et aux notaires (trente ans), comme aux greffiers des tribunaux de commerce (dix ans). Les faits restent impresciptibles dans le cas des avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation.
L’harmonisation est donc totale, de sorte que ce qui est valable pour les notaires (ici étudiés) l’est aussi pour les autres professions concernées.
S’agissant des notaires, l’intervention de l’ordonnance du 13 avril 2022 a pour conséquence l’abrogation de (article 34) l’ordonnance n°45-1418 du 28 juin 1945 relative à la discipline des notaires et l’adaptation de l’ordonnance n°45-2590 du 2 novembre 1945 modifiée relative au statut du notariat, pour la rendre compatible avec le nouveau dispositif.
Les dispositions de l’ordonnance du 13 avril 2022 sont entrées en vigueur le 1er juillet 2022 (à l’exception de l’article 3).
Le traitement des plaintes des tiers
Le plaignant est désormais assuré qu’il sera accusé réception de sa plainte. Il sera aussi informé des suites de cette dernière et il pourra exercer un recours contre une décision de classement qu’il estimerait infondé.
Le procureur général (article 5) conserve la possibilité de demander directement des explications à n’importe quel professionel. Il en est de même du président du conseil régional ou interrégional des notaires (et non plus la président de la chambre), qui peut se saisir d’office. Ils disposent également tous les deux du pouvoir de saisir la juridiction disciplinaire.
Lorsque la plainte émane d’un tiers (art. 4), elle est adressée au président du conseil régional ou interrégional des notaires. Il n’est pas possible de saisir la juridiction disciplinaire, sans avoir accompli cette démarche préalable.
Pour assurer la transparence et garantir le traitement de toutes les plaintes, celles-ci doivent faire l’objet d’un enregistrement et d’un accusé de réception, conformément aux exigences du code des relations entre le public et l’administration, auquel l’ordonnance se réfère de manière expresse. Dans le même but, il a même été donné au président du Conseil supérieur le pouvoir de se substituer à un président de conseil régional ou interrégional défaillant, après l’avoir mis en demeure.
Une fois qu’il a enregistré la plainte, et pour respecter le principe du contradictoire, le président doit informer le professionnel mis en cause de la plainte et l’inviter à présenter ses observations.
Ces formalités doivent être accomplies dans tous les cas, même si le président décide de classer directement la plainte, lorsqu’il la juge abusive ou mal fondée.
L’ordonnance introduit également une phase de conciliation, organisée sous l’égide de l’organisme professionnel.
Cette conciliation ne sera cependant pas systématique. Elle n’aura naturellement pas lieu si la plainte a été classée directement. Mais elle n’aura pas davantage lieu si la nature de la réclamation n’est pas compatible avec une conciliation. Elle sera donc réservée à des cas dans lesquels le président considérera qu’une poursuite disciplinaire n’est pas indispensable.
Les parties seront alors convoquées, dans des délais et des formes que l’ordonnance ne présice pas, pour une réunion à laquelle participera un notaire désigné à cet effet.
La transparence est également renforcée par l’introduction de l’obligation d’informer, dans tous les cas, le plaignant et le notaire mis en cause des suites réservées à la réclamation. Lorsqu’aucune suite disciplinaire n’est donnée à la réclamation, le plaignant doit être informé de son droit de s’adresser au Procureur général, ou de saisir la juridiction disciplinaire.
Bonjour,
J’ai saisi les différentes instances départementales, Regionale et mon notaire m’indique toujours qu’il ne peut pas faire la succession de mon mari décédé et je suis mariée sous le régime de la communauté. Le notaire en question refuse de transmettre le testament probablement non confirme, mon mari était gravement malade tétraplégique et atteint de troubles psychologiques au moment du testament en 2020. Il était malade depuis 2013.L’ensemble de l’argent a disparu des comptes.le notaire en question a délivré un acte de notoriété pour autoriser le vidage des comptes à mes enfants et ce sans prendre en compte les factures funéraires non réglés à ce jour, les frais de notre maison pour un an ainsi que les crédits en cours.
A quoi sert la loi du 22 décembre 2021 ?
Bonjour,
Nous avons bien pris connaissance de votre problématique.
Cependant afin d’appréhender tous les aspects de votre demande, nous vous prions de bien vouloir vous rapprocher du cabinet d’avocats Elige le plus proche.
Nous vous invitons à cet effet à vous rendre sur notre page Contact via le lien suivant : https://elige-avocats.com/contact/
Nous vous souhaitons une excellente journée.
Bien cordialement,
bonjour, cela fait 8ans que mon père est décédé bien vendu notaire commis d,office qui ne répond à aucun courriers donc nous avons pris contact avec la chambre des notaires de Gironde. ils nous disent de nous déplacer nous ne pouvions pas alors dossier clôturer. plus aucun nouvelle succession ? on ne sait plus quoi faire. ou les médias
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